Intervenant·es

Biographies des intervenant·es présent·es pour le colloque :

Katja Achermann : postdoctoral research fellow funded by the Swiss National Science Foundation at the University of Fribourg, Switzerland. Her habilitation project examines and compares the institutional implementation of anticipatory duties and responsibilities of states and non-state actors under the human right to science in the constitutional and administrative law of selected states and the European Union. Katja is also a lecturer in public international law at the University of St. Gallen, Switzerland. She obtained a PhD in law from the University of Cambridge (UK), researching cooperative obligations under international human rights law. She holds law degrees from the Universities of Cambridge and St. Gallen and a degree in political theory from the London School of Economics and Political Science. Katja is admitted to the bar in Switzerland and regularly advises clients in strategic litigation cases for the NGO humanrights.ch.

Elise Cellier-Holzem : médiatrice scientifique indépendante. Depuis 12 ans, elle travaille sur différents dispositifs de rencontres public-chercheurs. Elle accompagne des chercheurs dans la vulgarisation de leurs travaux et la préparation de la rencontre qu’ils vont vivre avec le public. Que ce soit dans le cadre de l’Experimentarium, de la Nuit des chercheurs ou d’autres évènements, l’objectif de son travail est de permettre un dialogue, une rencontre enrichissante et bienveillante entre professionnels et publics néophytes.

Hélène Chauveau : cheffe de projets Recherche Participative à l'Université Lumière Lyon 2 depuis 2021 et à la Boutique des Sciences de Lyon depuis 2019, Hélène accompagne les associations et chercheurs à travailler ensemble, avec son bagage à la fois de docteure en géographie rurale et animatrice en éducation populaire, dans un souci permanent de lier recherche et société, théorie et action de terrain. En impulsant l’émergence et accompagnant d’une dizaine de projets par an, la Boutique des sciences de l'Université Lumière Lyon 2 offre un potentiel d’expérimentation dans le renouvellement des formes de recherche et de pédagogie autour des recherches dites participatives en mettant en lien associations et apprentis-chercheurs.

Patricia Dargent-Molina : épidémiologiste et chercheuse en santé publique au CRESS, Centre de Recherche Epidémiologie et Statistiques (Inserm, Université Paris Cité, Université Sorbonne Paris Nord, INRAE), membre du service Sciences et société de l’Inserm. Ses travaux de recherche récents portent sur l’activité physique à différents âges et périodes de la vie dans une perspective de prévention santé, notamment à travers le développement, l’évaluation et le déploiement de programmes d’activité physique adaptée et d’interventions non médicamenteuses centrés sur les besoins de la personne (essais contrôlés randomisés d’approche pragmatique et études d’implémentation en conditions réelles). Parallèlement à ses activités de recherche, elle a rejoint le service Sciences et société de l’Inserm pour contribuer à structurer, coordonner et animer la recherche participative au sein de l’Institut. En particulier, elle accompagne les chercheuses et chercheurs qui souhaitent développer des recherches participatives en lien avec des associations de malades et collectifs de la société civile, et contribue au déploiement du dispositif de financement d’amorçage de projets participatifs mis en place depuis 2022 par le service. Elle est aujourd’hui chargée d’animer la réflexion autour de l’évaluation de ce dispositif innovant. Elle siège également au groupe de réflexion avec les associations de malades (Gram), où elle participe à la réflexion sur les orientations stratégiques et les actions à mettre en œuvre pour développer la politique de partenariat entre l’Inserm et les associations de malades.

Fabian Docagne : directeur de recherche, membre de l'unité COMETE (U1075 Inserm/Université de Caen) et responsable du service Sciences et société (Siège de l'Inserm, Paris). Dans son parcours de recherche, il a étudié les liens entre le système immunitaire et le cerveau dans les maladies neurologiques, en particulier la sclérose en plaques, en tant que directeur d'équipe Inserm. Dans ce cadre, il a tissé des liens avec les réseaux et associations de patients, pour expliquer aux malades la teneur de ses travaux et recueillir auprès d'eux le savoir issu de leur expérience. Il a également été, pendant six ans, membre des commissions chargées de l'évaluation des chercheurs et des structures de l'Inserm. Depuis deux ans, il a pris la direction du service "Sciences et société" de l'Inserm, où il met à profit ces précédentes expériences pour favoriser l'émergence et aider à la réalisation des projets de recherche participative en santé à l'échelle nationale.

Marie Dos Santos : chercheuse en sociologie de la santé au laboratoire Sesstim à Marseille, au sein d’une équipe pluridisciplinaire sur la santé communautaire, l’équipe SanteRcom. Ses travaux portent sur les usages de drogues et les différentes pratiques de réduction des risques. Sa thèse portait sur les usages de traitements de substitution et les partages de savoirs entre personnes qui utilisent des drogues, professionnel.le.s et chercheur.ses. Plusieurs des recherches auxquelles Marie Dos Santos a contribué mobilisent des méthodes participatives, notamment le Photovoix, qui vise à inclure les participant.es aux enquêtes, via la photographie.

Mélodie Faury : docteure en sciences de l’information et de la communication dans le champ des études de sciences, Mélodie Faury enseigne en tant que PRAG (professeure agrégée des universités) les sciences-sociétés et les sciences ouvertes. Chercheuse associée au laboratoire des Archives Poincaré, elle travaille sur les pratiques de communication dans les pratiques de recherche, les pratiques de vulgarisation, les savoirs situés, la narration et les expérimentations épistémologiques. En tant que chargée de mission sciences-société auprès de la Vice-présidence « Culture, science et société », elle développe les recherches participatives à l'Université de Strasbourg depuis 2018.

Cyril Fiorini : salarié chargé de projets et de plaidoyer au sein de l’association Sciences Citoyennes, association qui milite depuis 2002 pour une appropriation citoyenne et démocratique des sciences et des technologies pour les mettre au service du bien commun. Il a soutenu en mars 2023 une thèse en Sciences, techniques et société (STS) au sein du laboratoire Histoire des technosciences en société (HT2S) du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) intitulée « La co-production des savoirs en pratiques au tournant du XXIe siècle. Études de cas sur la mise en œuvre et la conduite des collaborations entre chercheurs et acteurs associatifs dans les domaines de la santé, de l’environnement et de la lutte contre la pauvreté ». Il est aujourd’hui chercheur associé au laboratoire HT2S.

Jean-Baptiste Fressoz : historien des sciences, des techniques et de l'environnement et chargé de recherche CNRS. Il a développé ses travaux autour de l’histoire environnementale et de la notion d’Anthropocène. Ses deux derniers ouvrages sont Fressoz JB, Locher F., Les révoltes du ciel. Une histoire du changement climatique, XVe-XXe siècles, Paris, Le Seuil, 2020 ; et Bonneuil C, Fressoz, J.B., 2016, The Shock of the Anthropocene. The Earth, History and Us, Londres, Verso, 2016.

Baptiste Godrie : professeur à l’École de travail social de l’Université de Sherbrooke. Ses travaux portent sur les injustices épistémiques et la participation citoyenne dans le champ de la santé et des services sociaux, ainsi que sur les enjeux éthiques et épistémologiques des recherches participatives. Membre du comité de rédaction de SociologieS, il est également coprésident de l’Association science et bien commun et co-responsable du GT21 Diversité des savoirs de l’AISLF.

Pierre-Benoît Joly : spécialiste d’études sociales des sciences, des techniques et des innovations (STS), Pierre-Benoit Joly est ingénieur agricole (1982), docteur en économie (1987) et habilité à diriger les recherches (1995). Directeur de recherche INRAE, il a été directeur de l’IFRIS, du Laboratoire d'Excellence SITES (2009-2014) et directeur du Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés (Lisis), UMR CNRS, INRAE, Université Gustave Eiffel (2015-2019). Depuis le 1° janvier 2020, il est Président du Centre INRAE Occitanie-Toulouse. Il est membre de l’Académie des Technologies et membre correspondant de l’Académie d’Agriculture.

Tanja Joona : senior researcher at the Arctic Centre of the University of Lapland (2000 - ) Finnish Institutional leader of the H2020 project JustNorth (2020-2023).

Romain Julliard : chercheur au Centre d’Ecologie et des Sciences de la Conservation du Muséum depuis 1999 (directeur de l’UMR de 2015 à 2019), Romain Julliard a contribué au développement et à la coordination scientifique du dispositif Vigie-nature. Fort du succès populaire (100 000 participants cumulés), scientifique (> 100 publications) et politique (contribution aux indicateurs du développement durable) de ces sciences participatives, il a pris la direction en 2020 d’une nouvelle unité de service dédiée à l’accompagnement méthodologique et technique (plateforme web) de projets de toutes disciplines basés sur la production participatives de données : Mosaic pour « Méthodes et Outils pour les Sciences Participatives » ; Muséum et Sorbonne Université). Mosaic promeut une méthode originale de co-production de données, fondée sur le partage et les interactions entre participants, conduisant à la fois à des données de qualité et des participants engagés et qui montent en compétence autour des enjeux liés aux données produites.

Reiner Keller : professeur en sociologie à l'université d' Augsbourg. Les intérêts sociologiques de Reiner Keller comprennent la recherche sur le discours des sciences sociales, la sociologie de la connaissance et de la culture, l'environnement, les cultures épistémologiques dans les sociétés contemporaines, les méthodes qualitatives et les théories sociales. Il est, depuis 20111, titulaire de la chaire de sociologie, faculté de philosophie et de sciences sociales de l'université d'Augsbourg. Dernières publications : O paradigma interpretativo: uma introdução. Porto Alegre: Edipucs 2023 ; Positionierungsmacht. Über die Regierung der Marktakteure. Weinheim: BeltzJuventa 2023 [mit Martin Blessinger] ; Cantoni, Roberto, Claudia Foltyn, Matthias S. Klaes und Reiner Keller (2023): “What is Fracking a Case of? Theoretical Lessons from European Case Studies”. Guest Editors: Roberto Cantoni, Claudia Foltyn, Reiner Keller, and Matthias S. Klaes. Nature & Culture Vol. 18, (1), Spring 2023 ; Keller, Reiner/Hornidge, Anna/Schünemann, Wolf (Eds.) (2018): The Sociology of Knowledge Approach to Discourse. Investigating the Politics of Knowledge and Meaning-making. Lon-don: Routledge. [2022: Open Access] ; Journal of Environmental Policy & Planning: Volume 21, 2019 - Issue 5: Special Issue: Dis-course, power and environmental policy: discursive policy analysis revisited. Eds.: Sina Lei-pold, Peter H. Feindt, Georg Winkel & Reiner Keller.

Danny Lapostolle : maître de conférences HDR en aménagement de l’espace et urbanisme à l’Université de Bourgogne, membre de l'UMR Thema (6049). Responsable du LTTE, créé en 2018, collectif de recherche abrité par la Maison des Sciences de l’Homme de Dijon (USR CNRS 3516). Il est constitué d’un noyau dur de sept enseignants-chercheurs de différentes disciplines de sciences humaines (sociologie, aménagement de l’espace et urbanisme, économie, sciences de l’éducation et de la formation, épistémologie et histoire des sciences et des techniques). Selon les programmes de recherche, il s’élargit à d'autres enseignants chercheurs, étudiants de Master, à plusieurs agents de la direction de l’aménagement du territoire de la Région Bourgogne Franche-Comté (Région BFC), aux agents de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) et à des membres de différentes associations actives dans les transitions sociales et écologiques.

Evelyne Lhoste est chercheure à l'INRAE. Elle a conduit des recherches en physiologie animale pendant 20 ans, avant de bifurquer vers les sciences, techniques et sociétés (STS). Elle a conduit une recherche avec des animaliers de l'INRAE sur l'éthique en expérimentation animale. A partir de 2012, elle a mené un travail de terrain dans les fablabs, puis dans les tiers-lieux français. Elle s'intéresse aux intermédiations de recherche dans les processus participatifs. Elle a accompagné l'expérimentation du Fonjep-recherche, une subvention qui soutient les activités de recherche des associations. En plus de son travail de recherche, elle s'est engagée dans un groupe de réflexion multi-acteurs (ALLISS) pour promouvoir et légitimer les organisations du tiers secteur comme partenaires de la recherche académique et de l'innovation. Elle contribue également à la stratégie de recherche ouverte de l'Université Gustave Eiffel. EL est titulaire d’une thèse de physiologie animale, et de deux masters (politique de communication des organisations - Sciences, innovations, sociétés).

Jérôme Legrix-Pagès : enseignant et chercheur en géographie, directeur du CEMU (centre d’enseignement multimedia universitaire) de l'université de caen Normandie, vice-président délégué en charge de l’accompagnement pédagogique.

Frédérick Lemarchand : professeur de sociologie à l'Université de Caen Normandie. Directeur du CERREV (Centre de recherche sur les risques et les vulnérabilités) et du Pôle Risques MRSH/CNRS. Responsable du master GREEN, il enseigne comme professeur invité à Sciences Po campus des transitions et à l’institut des sciences de l'environnement de l'UQAM (Montréal). Il s'attache depuis plusieurs années à développer la recherche participative (8 thèses en direction et codirection) et cultive l'intersectorialité disciplinaire. Il pilote actuellement le projet Prométhée sur la transition énergétique (CEA/Mines Paris Tech) ainsi que le POPSU transition "Sobriété énergétique" avec la Ville de Caen.

Corinne Lepage : ancienne ministre, ancienne eurodéputée, ancien professeure à l’institut d’études politiques de Paris, fondatrice du CRIIGEN.

Céline Letailleur, folle professionnelle, monte une association d'usagers de la psychiatrie "Frontières Invisibles" et travaille à la concrétisation de la participation des personnes directement concernées par la psychiatrie depuis 10 ans. Elle monte le premier "recovery college" en France à Marseille le CoFoR en 2016. De la participation aux soins et aux services dans un processus de rétablissement, elle continue ensuite à œuvrer à la reconnaissance, la professionnalisation des savoirs d'expériences et d'usages et à la consolidation de plusieurs postures de médiation. (médiateur de santé pair, pair- formateur, chercheur pair). Elle travaille aujourd'hui en tant que chercheuse indépendante (Association Affreux sales et méchants) avec plusieurs équipes de recherches sur la recherche participative. (Capdroits, recherche avec,CoFoR, IReSP, CNSA, HAS...) et plus particulièrement sur la justice cognitive et épistémique par la reconnaissance des savoirs experientiels et d'usage dans l'épistémologie et en testant la posture de facilitatrice-médiatrice scientifique. Parallèlement, elle facilite des ateliers d'éducation populaire et propose des anecdotes gesticulées (suite à sa conférence gesticulée).

Aymeric Luneau : sociologue au Médialab où il analyse les processus de mise en débat public de questions techniques et scientifiques, comme les risques liés aux pesticides ou l’oncologie de précision. De façon plus générale, il s’intéresse aux relations « sciences et sociétés » qu'il a  étudiées à travers l’ouverture de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) à la société civile puis les évolutions des sciences participatives.

Thierry Machefert : Vice-Président délégué en charge de la culture et de la relation science-société et professeur agrégé de philosophie (université de Caen Normandie).

Lionel Maillot : chercheur associé au CIMEOS à l’université de Bourgogne. Il étudie l’engagement des chercheurs et chercheuses dans la vulgarisation scientifique et les effets potentiels de ces activités sur les chercheurs et chercheuses eux-mêmes et elles-mêmes. Il est également Vice-Président "Culture et lien Sciences-Société" de l’université de Bourgogne-Franche-Comté. Médiateur scientifique, il dirige le Réseau des Experimentarium et co-coordonne le projet français de la Nuit Européenne des Chercheur·e·s.

Julien Mary : docteur en histoire et ingénieur de recherche au CNRS, il est le référent scientifique de la Maison des Sciences de l'Homme "Sciences et société Unies pour un autre Développement" (UAR 2035 CNRS-UPVM-UM / IRD-Cirad). La MSH SUD propose, en Occitanie-Est, un espace d'intermédiation et d'incubation pour des projets de co-recherche, interdisciplinaires et participatifs, autour en particulier des enjeux socio-environnementaux. J. Mary est également membre de l'ANR EQUIPACT, dont il coordonne la composante 2 dédiée aux conditions d'émergence des recherches participatives et d'appariement de leurs acteurs.

Kenneth Maussang : maître de conférences, université de Montpellier - Institut d’Électronique et des Systèmes, membre du Collège "Données de la recherche" du Comité pour la Science Ouverte (CoSO), qui a mené l’enquête nationale “Recherches participatives, open innovation et science ouverte”, qui visait à mieux cerner les pratiques des différents acteurs de la science et de l’innovation, leur rapport aux données (ainsi que leurs qualités), leurs manières de communiquer les résultats de leurs travaux et leurs interactions avec différents acteurs non scientifiques. Dans un rapport publié en 2023, Kenneth Maussang et d’autres contributeurs reviennent sur les enjeux et opportunités ouvertes par les recherches participatives sur ces questions.

François Millet : doctorant au CERREV et Directeur des projets sciences et société au Dôme, le centre de culture scientifique de Caen Normandie. Depuis son ouverture, Le Dôme se définit comme un espace culturel dédié à la recherche participative et à l’innovation populaire. Tiers-lieu à la croisée des sciences, de l’entreprenariat, de la culture et du monde associatif, sa programmation culturelle se nourrit essentiellement de démarches de sciences et de recherches participatives. Elle permet en retour d’envisager de nouveaux modes de production de connaissance et de données pour la recherche au travers de ses formats de médiation culturelle.

Robin de Mourat : designer et chercheur au sein du laboratoire médialab à Sciences Po, dans lesquelles il élabore des techniques d'investigation expérimentale en dialogue avec les sciences humaines et sociales.

Frédéric Naudon : enseignant et chercheur en information-communication et en sociologie. Pendant son doctorat, sa recherche s’est focalisée sur la relation entre des spécialistes d’un sujet et des profanes-néophytes en explorant cette question de recherche : une personne qui n’a pas de connaissances particulières sur un sujet est-elle capable d’aider un spécialiste de ce sujet à produire de nouvelles connaissances ? Il s’est intéressé au couple [chercheurs - grand public] des dispositifs de vulgarisation scientifique et au couple [experts - citoyens-profanes] des dispositifs de démocratie technique.

Dominique Pécaud : professeur des Universités émérite en sociologie, Ecole polytechnique de l’Université de Nantes. Docteur en philosophie, et ancien directeur de l’Institut de l’Homme et de la Technologie, plate-forme universitaire de recherches pluridisciplinaires ; chercheur associé au Centre d’Etudes et de Recherches sur les Risques et les Vulnérabilités, Université de Caen Normandie.

Marie Préau : professeure de psychologie sociale de la santé à l'université Lumière Lyon 2 et directrice adjointe de l'unité Inserm 1296. Ses travaux de recherche portent sur les enjeux psychosociaux de la prévention et de la prise en charge des maladies chroniques. Marie Préau mène des recherches communautaires depuis le début de sa carrière dans le domaine du VIH mais aussi du cancer ou encore de l’AVC. Dans ces différents domaines il s'agit de questionner les enjeux méthodologique, épistémologique ou encore de formation associés à la mise en œuvre de ce type d'approche. Marie Préau est aussi membre du Conseil national du sida et du comité d'évaluation éthique de l'Inserm.

Vincent Puig : directeur de l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) du Centre Pompidou qu’il a créé en 2006 avec le philosophe Bernard Stiegler. Praticien et théoricien du numérique, il a conduit plusieurs projets de recherche à l’IRCAM, au Centre Pompidou puis à l’IRI, notamment sur les technologies d’indexation, d’annotation, de catégorisation et d’éditorialisation. Il coordonne aujourd’hui des projets de recherche contributive, principalement en Seine-Saint- Denis et dans la perspective d’une économie de la contribution où il s’agit de cultiver des savoirs pour lutter contre l’entropie et la perte de diversité croissante des systèmes biologiques, technologiques et sociaux. Ces démarches s’appuient particulièrement sur des pratiques culturelles des jeux vidéo.

Clémence Seurat : éditrice, programmatrice artistique et membre associée du médialab de Sciences Po. Elle explore les champs de l'écologie politique et de la techno-critique.

Thomas Tari : sociologue des sciences au médialab et responsable du centre d'exploration des controverses de Sciences Po.

Luca Verzichelli : PhD, University of Florence, professor of Political science at the University of Siena. He has been visiting scholar at the Universities of Columbia (New York), Montreal, Australian National University (Canberra), Granada, Jena, Oxford and Frankfurt. His main field of interest, as a social scientist, is the study of democratic elites and institutions. However, he has also worked in the field of European educational policies, as an expert of transnational mobility and European careers. Former member of the executive committee of the European Consortium of Political Research, he is currently Chair of the Italian Political Science Association and Co-ordinator of the Horizon-Europe project ReDiRect (The REpresentative DIsconnect: diagnosis and strategies for RECTification). He has written twelve books and dozens of international scientific articles. Among his last publications, the volume The fate of European Political Scientists. From myth to action (Palgrave 2023, with Giliberto Capano).

 

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